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  • Watch Online / Menace de sécurité (téléfilm 2003)



    Desc : Menace de sécurité : réalisé par Marrin Canell, Ted Remerowski. Avec Ray Landry. L'attaque du 11 septembre a amené le public à accepter facilement d'échanger ses droits contre la sécurité. "Des chaînes plus courtes et des cages plus petites", c'est ainsi que John Perry Barlow, fondateur de l'Electronic Frontier Foundation et ancien parolier de Grateful Dead, le décrit dans le programme. Sans grande fanfare, un réseau de surveillance capable d’englober le monde et de faire de chacun un suspect est en train de se tisser autour de nous. SECURITY THREAT, qui illustre à quel point nous sommes dangereusement proches de dériver vers un cauchemar orwellien, a été diffusé pour la première fois à l'émission WITNESS de la télévision CBC le 30 janvier 2003. Parmi les victimes de cette nouvelle société de surveillance se trouve Shakir Baloch, un citoyen canadien d'origine pakistanaise, qui a été arraché dans une rue américaine et détenu en isolement complet pendant près de 4 mois. La recherche de sécurité est également à l’origine de la croissance explosive des entreprises biométriques canadiennes et américaines. La biométrie est la technologie qui utilise des parties de notre corps pour nous identifier, comme les empreintes digitales ou la rétine et même la façon dont nous marchons. La biométrie est présentée comme la solution de sécurité du 21e siècle. L'Association américaine des administrateurs de véhicules automobiles, qui compte des membres dans chaque province et État d'Amérique du Nord, a sa propre idée. Il favorise l'introduction d'un permis de conduire normalisé pour tous les Nord-Américains. Une carte d'identité pourrait très bien être introduite en guise de permis de conduire plus sécurisé. En fin de compte, SECURITY THREAT montre clairement qu’après le 11 septembre, l’Amérique a commencé à créer une société de surveillance qui transcende les frontières et met en danger les droits civils durement acquis dans le monde. Comme le dit Simon Davies de Privacy International : « C'est comme faire bouillir lentement un homard. Finalement, les gens acceptent simplement la surveillance.."